lundi 19 mars 2018

Courrier aux députés et sénateurs

Au regard de la situation de l'enseignement français à l'étranger et notamment de l'avenir de l'opérateur public qu'est l'AEFE, l'UNSA Éducation et ses syndicats ont décidé d'alerter les députés et les sénateurs des français de l'étranger.

Il nous semblait essentiel d'alerter notre représentation nationale sur la situation de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) alors que les budgets 2019 vont bientôt être en préparation. Quelle avenir pour notre réseau d'enseignement français ? Nos élèves et ses personnels ?

Pour lire le courrier envoyé aux députés cliquez ici et celui envoyé aux sénateurs cliquez là

Mouvement Résidents 2018

Les CCPL de recrutement se sont tenues le lundi 5 mars. Cette année, peu de postes étaient vacants suite aux suppressions subies depuis le début d'années alors que le nombre de demandes ne cesse d'augmenter (213 dans le 1er degré et 651 dans le 2nd degré)
Si vous désirez des informations sur votre dossier, écrivez-nous à se.unsa.italie@gmail.com
Lors de ces CCPL, le SE-Unsa Italie a rappelé sa détermination à ne pas accepter ces suppressions et à mettre tous les moyens en œuvre pour venir en aide aux collègues et aux établissements français en Italie.

Depot de pétition à l'Ambassade

Suite aux différentes suppressions de supports de résidents ou d'expatriés depuis le début de l'année scolaire (5 au lycée Stendhal, 1 au lycée Chateaubriand et 1 au lycée Giono), les personnels des établissements français en Italie ont signé une pétition et réclament le maintien de l'opérateur public pour l'enseignement français en Italie, avec tous les moyens dont il a besoin pour poursuivre sa mission de service public. Ces moyens passent, à minima, par le maintien de tous les supports de professeurs détachés.
Les représentants de l'UNSA Italie et de la FSU Italie ont été reçus le 29 janvier par M. Christian Masset, Ambassadeur de France en Italie. Dans un premier temps nous avons rappelé  les conséquences très importantes des restrictions budgétaires imposées par le gouvernement. Conséquences qui concernent aussi les familles du point de vue de l'augmentation inévitable des frais de scolarité.
Mais nous avons surtout fait part de notre inquiétude quant à l'avenir du réseau : le service public "à la française" sera t-il garanti  si les suppressions de postes se confirment dans les prochaines années ? C'est le modèle de lAEFE qui semble en question.
M. l'ambassadeur s'est montré très à l'écoute et très sensibilisé à cette situation. Il nous confirmé que les mesures budgétaires s'inscrivaient dans une politique globale de l'Etat français de réductions des déficits et dettes budgétaires qui exigeait des efforts de toutes les administrations publiques.
Il nous a assuré de son attachement fort au réseau AEFE, en tant qu'instrument important de rayonnement de la France et de sa logique de service public.
Ayant bien pris note de nos interrogations et de notre inquiétude, il s'est également engagé à ce que d'autres entrevues puissent avoir lieu afin de faire le point sur l'évolution de la situation en Italie de ce point de vue.