La section du HDF se joint à l’appel à la grève du 22 mai de l'ensemble des syndicats français de la Fonction Publique car nous pensons, au SE-Unsa, que cette politique menée par le gouvernement actuel est dangereuse pour l'avenir de l’Éducation Nationale tant au niveau de la France que pour le réseau des établissements français à l’étranger.
Personnels enseignants, administratifs, expatriés, résidents (AEFE), détachés directs (MLF, AFLEC et Partenaires), contrats locaux, nous sommes tous concernés par la défense des valeurs de notre école.
Le désengagement de l’État vis à vis de son réseau d’enseignement à l’étranger ne fait plus de doutes aujourd’hui. Le discours du Président de la République à l’occasion de la Journée Internationale de la Francophonie annonce clairement les nouvelles orientations contre lesquelles nous continuerons à nous battre. Nous soutiendrons, comme nous l’avons toujours fait jusqu’à présent, l’opérateur public qu’est l’AEFE. Nous sommes bien évidemment inquiets par ces déclarations, rappelons ici les thématiques importantes qui ont été développées : engagement de doubler d'ici 2025 le nombre d'élèves dans les lycées français à l'étranger, soutien au développement d’établissements « partenaires » et création de pôles régionaux de formation, comme au Mexique, n’ayant d’autre but que de se substituer aux Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation (ESPE) pour former des nouveaux enseignants au rabais.
Il est évident pour nous que l’éventuelle mise en place de telles mesures n’aura d’autres conséquences que de mettre en péril notre modèle d’enseignement qui a fait ses preuves jusqu’à aujourd’hui.
Il n’est plus nécessaire de se voiler la face aujourd’hui sur la volonté gouvernementale d’emmener notre réseau vers une privatisation progressive allant à l’encontre de ses valeurs propres et que nous dénonçons avec force.
Par conséquent et pour toutes les raisons que nous venons d’évoquer, l’UNSA-Education dépose par la présente, pour la journée du 22 mai 2018, un préavis de grève d’une durée de 24 heures, pour l’ensemble des personnels des établissements du réseau des établissements français de l’étranger.
Liens :
Grève le mardi 22 mai
Carton rouge au gouvernement
Personnels enseignants, administratifs, expatriés, résidents (AEFE), détachés directs (MLF, AFLEC et Partenaires), contrats locaux, nous sommes tous concernés par la défense des valeurs de notre école.
Le désengagement de l’État vis à vis de son réseau d’enseignement à l’étranger ne fait plus de doutes aujourd’hui. Le discours du Président de la République à l’occasion de la Journée Internationale de la Francophonie annonce clairement les nouvelles orientations contre lesquelles nous continuerons à nous battre. Nous soutiendrons, comme nous l’avons toujours fait jusqu’à présent, l’opérateur public qu’est l’AEFE. Nous sommes bien évidemment inquiets par ces déclarations, rappelons ici les thématiques importantes qui ont été développées : engagement de doubler d'ici 2025 le nombre d'élèves dans les lycées français à l'étranger, soutien au développement d’établissements « partenaires » et création de pôles régionaux de formation, comme au Mexique, n’ayant d’autre but que de se substituer aux Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation (ESPE) pour former des nouveaux enseignants au rabais.
Il est évident pour nous que l’éventuelle mise en place de telles mesures n’aura d’autres conséquences que de mettre en péril notre modèle d’enseignement qui a fait ses preuves jusqu’à aujourd’hui.
Il n’est plus nécessaire de se voiler la face aujourd’hui sur la volonté gouvernementale d’emmener notre réseau vers une privatisation progressive allant à l’encontre de ses valeurs propres et que nous dénonçons avec force.
Par conséquent et pour toutes les raisons que nous venons d’évoquer, l’UNSA-Education dépose par la présente, pour la journée du 22 mai 2018, un préavis de grève d’une durée de 24 heures, pour l’ensemble des personnels des établissements du réseau des établissements français de l’étranger.
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Grève le mardi 22 mai
Carton rouge au gouvernement