A l'initiative du SE-Unsa et afin de soutenir le
mouvement contre la réforme des retraites et continuer de marquer l'opposition des personnels - même depuis l'étranger - au projet devenu loi, l'intersyndicale du Lycée Stendhal de Milan a organisé le vendredi 21 avril une récolte de dons.
402€ ont été récoltés ce jour et versés à la caisse de solidarité : https://caisse-solidarite.fr/#fonctionnement . Des collègues ont également directement versé à cette caisse et vous pouvez même encore le faire.
Un grand merci
à tous les participants.
vendredi 12 mai 2023
Caisse de solidarité
mercredi 25 janvier 2023
Histoire de rétablir les choses...
Entre approximations parfois de certains commentateurs et "propagande" gouvernementale, il est nécessaire de faire le point sur les différents arguments avancés pour défendre la réforme des retraites.
- Ils disent : " les femmes seront un peu pénalisées par le report de l’âge légal "
- Ils disent : l’objectif est de "rétablir un maximum d’égalité".
- Ils disent : il " n’y a pas de perdants"
- Ils disent : "cette réforme est faite pour ceux qui triment "
- Ils disent : "notre système de retraite est en péril "
- Ils disent : " il n’y a pas d’autres solutions que de travailler plus "
- Ils disent : " on vit plus longtemps donc il faut travailler plus longtemps "
- Ils disent : " les Français partent trop tôt à la retraite "
- Ils disent : " avec la réforme, 4 Français sur 10 partiront avant 64 ans"
- Ils disent : " dans les autres pays européens on travaille plus longtemps "
- Ils ne disent pas : " la réforme proposée est injuste et inefficace "
- Ils disent : " de toute façon la réforme aura lieu "
Pour répondre à ces questions, cliquez sur ce lien : https://www.unsa.org/Retraite-les-vrais-faux-de-la-reforme.html
Appel à la grève le 31 janvier : une puissante mobilisation qui oblige au retrait
Ce 19 janvier, partout sur le territoire, plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, et de jeunes se sont mobilisé-es mis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement.
Cette réforme est inacceptable et va à l’encontre des intérêts de la population. Elle ne s'y trompe pas, puisque même avant d’être dans la rue plus de 600 000 personnes ont déjà signé la pétition intersyndicale.
Les travailleuses et les travailleurs aspirent à partir à la retraite en bonne santé, et avec un niveau de retraite qui permette de vivre dignement. Le message est très clair : le gouvernement doit renoncer à la fois à l’âge de départ à la retraite à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. D'autres solutions existent, elles ont malheureusement été balayées d'un revers de main.
L’ensemble des organisations syndicales réaffirme son opposition à la réforme et sa détermination à avoir un système de retraite juste, financé aussi par un autre partage des richesses.
Afin de renforcer et d’inscrire dans la durée cette première mobilisation massive, les organisations syndicales appellent dès à présent à une journée de grève et de manifestation interprofessionnelle.
L'intersyndicale invite la population à signer massivement la pétition, et appelle à multiplier les actions et initiatives partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d'étude, y compris par la grève, notamment autour du 23 janvier, jour de la présentation de la loi au conseil des ministres.
Elles appellent les salarié-e-s et les jeunes à préparer des assemblées générales pour discuter des poursuites de la mobilisation.
Et alors que le gouvernement appelle les organisations syndicales à être responsables et à ne pas bloquer le pays, nous réaffirmons qu'il est et sera le seul responsable de cette situation puisque 9 travailleuses et travailleurs sur 10 rejettent cette réforme injuste et brutale.
Nous sommes unis et déterminés à faire retirer ce projet de réforme des retraites, c’est pourquoi l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles le 31 janvier.
L’intersyndicale se réunira le soir même.
Paris le 19 janvier 2023
lundi 16 janvier 2023
Réforme des retraites - Le site dédié du Monde Diplomatique
jeudi 12 janvier 2023
Retraites : je signe la pétition en ligne contre le projet
>>> https://chng.it/svTptLcKhQ
Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation.
Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l'indique clairement, le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière.
Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Ce projet gouvernemental n'a rien d'une nécessité économique, c'est le choix de l'injustice et de la régression sociale.
Renforcer notre système de retraites nécessite en revanche des mesures de progrès et de partage des richesses.
D’autres solutions sont possibles ! Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition »
Retraites : pourquoi le projet de réforme est injuste et inacceptable
Un projet injuste, dangereux et socialement régressif
>> Voir la vidéo de Michaël Zemmour : https://enseignants.se-unsa.org/Retraite-a-65-ans-le-risque-d-un-desastre-social
L’économiste Michaël Zemmour (Maître de conférences en économie à l’université Paris Panthéon Sorbonne, chercheur au LIEPP Sciences Po) décrypte le projet de réforme des retraites du gouvernement et les conséquences désastreuses d’un report de l’âge légal à 65 ans. Il permet de mettre en lumière les objectifs non assumés du gouvernement : vouloir augmenter la richesse produite en allongeant la période travaillée par les salariés et augmenter le volume perçu de cotisations sur le travail.
Il ne s’agit pas de garantir un système dont les déficits à venir ne sont pas un danger mais bien d’accroitre les ressources publiques, en réalisant des économies rapidement. Le poids de cette réforme serait concentré principalement sur les personnes proches du départ en retraite.
Les conséquences d’un recul de l’âge légal se traduiraient principalement par un accroissement des périodes de précarité, touchant en particulier pour celles et ceux qui sont confrontés aux conditions de travail les plus difficiles, notamment les femmes.
L’Unsa est déterminée à refuser tout recul de l’âge et propose des solutions alternatives
>> Voir la vidéo de la réponse de l’Unsa : https://enseignants.se-unsa.org/La-reponse-de-l-UNSA-a-la-reforme-des-retraites
Laurent Escure, secrétaire général de l’Unsa et Dominique Corona, secrétaire général adjoint, exposent les raisons de l’opposition ferme de l’Unsa au projet de réforme des retraites du gouvernement à un projet de réformes inutile pour le système des retraites et proposent des solutions de financement alternatives qui ne reposent pas une fois de plus sur le seul dos des salariés.
Retraites : première journée de mobilisation le 19 janvier
retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.
Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus
particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont
l'espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la
pénibilité des métiers n'est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux
n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-
hommes.
Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme
aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales
n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le Gouvernement de proposer d’autres
solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais
le gouvernement, arcbouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement.
Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se
sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation
interprofessionnelle. Celle-ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de
manifestations le 19 janvier 2023.
Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, demandeurs
et demandeuses d’emploi, et retraité·es, c’est cette date syndicale qui donne le départ
d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée.
Elles décident d’ores et déjà de se réunir le 19 janvier au soir avec les organisations de
jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation et convenir d’autres initiatives.
Les organisations syndicales appellent les salarié·es à se mobiliser fortement dès cette
première journée dans l’ensemble du territoire et à participer aux différentes initiatives
organisées en intersyndicale.
Paris le 10 janvier 2023