Vous trouverez sur le site de l'Ambassade de France à Rome un excellent article questions/réponses sur les mesures sanitaires appliquées dans les deux pays et leur impact sur la circulation et les déplacements de chacun. Vous le trouverez à l'adresse : https://it.ambafrance.org/Covid-19-Foire-aux-questions-10807
jeudi 10 décembre 2020
jeudi 8 octobre 2020
Tampon obligatoire pour qui arrive de France
Depuis le 7 octobre 2020, toute personne ayant séjourné ou transité depuis moins de 14 jours en France (mais aussi en Belgique, aux Pays Bas, au Royaume Uni, en Irlande du nord, en République Tchèque et en Espagne) doit effectuer un "tampone" avant de pouvoir rentrer sur le territoire italien. (Décret du Ministre de la Santé du 7 octobre 2020 publié à la Gazzetta Ufficiale.)
lundi 5 octobre 2020
Le SE-Unsa Italie soutient les travailleurs locaux du lycée Stendhal pour une signature rapide de leur contrat cadre
Le SE-UNSA Italie est intervenu lors de la CCPLA du 2 octobre pour soutenir les travailleurs du Lycée Stendhal de Milan sous contrat local. Leur contrat est échu depuis 2016. Et malgré la période de travail à distance, les représentants des personnels de Milan ou tout fait pour réussir à élaborer avec leur administration un nouveau contrat qui aurait dû être signé avant le mois de juillet. Cependant, la signature de la part de l'administration reste encore à mettre sur le document final, le tout sans explication. Vous trouverez ci-dessous la déclaration faite par le SE-UNSA Italie à la dernière CCPLA.
Déclaration SE-UNSA à la CCPLA du 2 octobre 2020
Madame La Conseillère Culturelle,
Mesdames, messieurs les membres de la CCPLA.
Le contrat-cadre du Lycée Stendhal est échu depuis mars 2016.
Depuis septembre 2016, les représentants des personnels élus à la CCPLE du Lycée Stendhal n'ont pas cessé de solliciter la Direction sur la nécessité de signer un nouveau contrat-cadre qui tienne compte à la fois des évolutions législatives italiennes, des besoins spécifiques des personnels de l’établissement mais aussi des directives données par l'AEFE.
Les négociations, bien qu'entamées dès l'année scolaire 2017-2018, n'ont réellement pris forme qu'à partir d'octobre 2020, grâce à une programmation régulière de réunions de travail.
Avec l'arrivée du Covid et de la mise en place du travail à distance, les négociations ont été complètement interrompues et n'ont pu reprendre, à la demande des représentants des personnels, qu’à la fin du mois d’avril, à deux mois du départ de trois des quatre membres de la Direction du lycée Stendhal.
En mai et juin 2020, les membres de la CCPLE se sont réunis en visioconférence une fois par semaine, dans l'optique annoncée d'achever les négociations et de signer le contrat-cadre. Nous avons cependant dit à maintes reprises combien nous étions sceptiques quant au respect des délais si courts, notamment lorsqu'une nouvelle pierre d'achoppement est apparue début mai, résultant d'un changement brutal de position de la direction.
Les représentants des personnels à la CCPLE ont alors fourni, seuls, un travail considérable : réunions de travail spécifiques (en plus de leurs obligations d’assurer dans des conditions difficiles l’enseignement à distance), recherches et conception de documents à proposer, corrections des versions française et italienne du contrat-cadre, information et consultation des personnels locaux sur l'avancée des négociations, rédaction du contrat dans sa nouvelle forme demandée par l’AEFE... Tout ceci nous a permis dès le début du mois de juin de pouvoir partager avec la Direction un projet définitif de contrat-cadre italien, dans lequel seules quelques dispositions relevant de l'administration restaient à compléter (demandes pourtant déjà faites au début du mois de mai). Dans la foulée, une version française de ce même projet a été également proposée à l'administration mi-juin. Tout ce travail incombait normalement à l’administration elle-même ou à ses consultants.
Sans nouvelles depuis la mi-juin, nous avons été obligés de solliciter M. le Proviseur avant son départ pour connaître l'issue des négociations et il nous a été répondu en juillet que le contrat ne pouvait pas être signé notamment pour des raisons de coûts liés à sa relecture et à son étude par un cabinet d'avocats. Ceci ne pouvait-il pas être anticipé et budgété? Ne pouvait-on pas utiliser tout simplement les services du cabinet comptable qui suit déjà le lycée et dont le coût aurait était bien moindre? Pourquoi avoir laissé les représentants des personnels poursuivre ce travail alors que leurs préoccupations principales étaient tournées vers la mise en place de l’enseignement à distance, très gourmande en temps?
Nous tenons à dire que l’ensemble des personnels de droit local a été choqué de l'attitude de la précédente administration, aussi bien pour le manque de reconnaissance du travail accompli par tous les représentants des personnels que pour le manque de considération des personnels locaux à qui l'on nie purement et simplement le renouvellement de leur contrat depuis plus de quatre ans!
Nous demandons à ce que tout soit mis en place par l’administration afin de pouvoir signer ce contrat qui, de toute façon, compte tenu des délais écoulés, sera déjà échu en mars 2021. Pour le bien de tous, certains points négociés dans ce contrat, comme le nouveau système de promotions ou le paiement de l’ISO des personnels enseignants du second degré (point demandé depuis des années par le secteur Europe de l’AEFE), ne peuvent pas attendre et doivent être mis en place avant la fin décembre 2020.
jeudi 10 septembre 2020
Protocole sanitaire : en cas de suspicion ?
Avant toute chose, le Se-Unsa Italie espère que votre rentrée a pu se dérouler dans de bonnes conditions quelles que soient les modalités mises en place.
En ce début d’année, et suite aux nombreuses sollicitations de nos collègues, nous avons interrogé la DRH de l’Agence sur le sujet qui continue de nous préoccuper et qui demande des éclaircissements concernant les procédures à suivre.
Que se passe-t-il en cas de suspicion de contamination d'un enseignant ou d'un élève? Quelles sont les recommandations à suivre dans ce cas précis ? Est-il prévu un cadrage de l’AEFE sur cette question précise ?
--> Il n’y a pas de cadrage valable pour l’ensemble des établissements du réseau, le positionnement de ces derniers est en relation avec la législation du pays. Les règles fixées sont les règles définies par les autorités locales.
En revanche, chaque établissement doit à ce titre établir un protocole sanitaire, le présenter aux différentes instances et le diffuser. Ce schéma est en cours de réalisation dans certains établissements, pour d’autres ce travail a déjà été accompli et les procédures sont déjà définies.
Si vous constatez des dysfonctionnements ou si vous n’obtenez pas de réponses concernant certains cas de figure, n’hésitez pas à revenir vers nous pour que l’on puisse interroger directement l’AEFE.
En cas de suspicion, si l'on demande à un collègue de rester à l'isolement (quatorzaine), quelle est sa position administrative ? Bénéficie-t-il d'une autorisation spéciale d'absence ? L'enseignement à distance se met-il en place de facto ?
--> Dans ce cas précis, et en cas de quatorzaine dans le pays d’affectation, l’agent bénéficiera d’une autorisation spéciale d’absence (ASA) pendant laquelle il continuera à percevoir sa rémunération.
S’agissant du télétravail, il pourra être mis en place pendant cette période de quatorzaine sous réserve d’accord du chef d’établissement et de la volonté du collègue.
Certains collègues, en cas de suspicion et pour respecter la quatorzaine, se sont mis en arrêt maladie. Dans cette situation, qu'en est-il du jour de carence ?
--> Les collègues concernés ne présentant pas de symptômes ou n'étant pas forcément malades, le perte de salaire liée à ce jour de carence est injustifiée. L'AEFE a-t-elle pris des dispositions en ce sens pour ne pas pénaliser des enseignants qui ne feraient que suivre des recommandations.
La suspension du délai de carence pour l'ensemble des arrêts maladie dans le secteur privé comme dans la fonction publique a pris fin le 10 juillet. Cette suspension était liée à l’état d’urgence instauré en mars 2020 (appliqué à compter du 24 mars 2020) et prolongé jusqu’au 10 juillet 2020.
Réglementairement, l’AEFE ne peut donc pas déroger à la loi, et se voit contrainte d’appliquer un jour de carence à partir du moment où il est établi un arrêt de travail.
Le SE-Unsa demande aux collègues de refuser de se mettre en arrêt de maladie (quand bien même ce serait les recommandations) et de solliciter une autorisation spéciale d’absence. Prenez contact avec nous si jamais vous rencontrez des difficultés liées à cette situation.
Bon courage à toutes et à tous
mardi 5 mai 2020
Retour en Italie à partir du 4 mai
Un ensemble de formulaires sont à compléter pour circuler en France et en Italie. L’Ambassade d'Italie à Paris propose une page dédiée à ces retours, constamment mise à jour en fonction de la situation. N'hésitez pas à la consulter et à y télécharger les certificats nécessaires. Site dédié de l'Ambassade d'Italie à Paris: cliquer ici ambparigi .
N'oubliez pas que, pour l'instant, le jour de votre retour, vous devez vous déclarer en quarantaine volontaire auprès des autorités sanitaires italiennes de votre région. Le site de l'ASL de la région Lombardie se trouve en cliquant ici ASL-Lomb-Rientri . Chercher ensuite le lien qui mène au formulaire en ligne.
Au 5 mai, voici les liens vers les certificats dont vous allez avoir besoin pour circuler. A une date ultérieure, se référer au site de l'Ambassade d'Italie ci-dessus. Pour d'autres questions, n'hésitez pas à nous contacter. N'oubliez pas d'avoir avec vous un certificat de travail italien (délivré par le secrétariat de votre établissement) et une pièce d'identité ou un document officiel qui justifie de votre résidence italienne.
Certificat français : attestation de déplacement dérogatoire
Autocertificazione obbligatoria di rientro in Italia
Autodichiarazone spostamenti (au 04/05/2020)
samedi 4 avril 2020
Après la continuité, l’acharnement ?
Bien sûr, il n’est pas question d’interdire aux enseignants qui le souhaitent de maintenir le lien avec leurs élèves. La continuité des échanges, les contacts rassurants, les rituels structurants, l’écoute attentive peuvent rester à l’ordre du jour pendant les vacances. Mais, pour le SE-Unsa, il n’est pas admissible que le ministre invite, sur un média grand public, les enseignants à continuer à « donner des devoirs » pendant les vacances de printemps, même « de façon modérée ». Les personnels, comme les élèves et leurs familles, ont non seulement droit à des vacances mais ils en ont besoin.
Le ministre se dit conscient du creusement des inégalités. Pour y remédier, il annonce sans aucune concertation avec les personnels « des cours particuliers pendant les vacances, à distance et gratuits, seuls ou en petits groupes ». Ainsi, les difficultés créées par l’enseignement à distance devront-elles être résolues par davantage d’enseignement à distance ? Ainsi, pourrait-on assurer pendant les vacances la continuité pédagogique qu’on n’a pas réussi à mettre en place pendant la période scolaire ? Ainsi, 6 heures de soutien à distance pendant les vacances pourraient-elles permettre de raccrocher les 5 à 8% d’élèves « perdus de vue » ?
Chaque intervention du ministre dans les médias se traduit par de nouvelles annonces, de nouvelles injonctions à faire toujours plus sans prise de recul sur cette « continuité pédagogique » dont tous les enseignants savent qu’elle peut être redoutable pour un très grand nombre d’élèves parce qu’il manque les interactions en classe, celles qui permettent d’identifier et de clarifier le sens des tâches accomplies et de transformer des contenus en connaissances et compétences.
À force de solliciter chaque jour davantage les personnels, en appelant toujours plus à leur engagement pour le Service public, le ministre court le risque de les épuiser totalement. Le SE-Unsa exige le respect des besoins de tous, élèves et enseignants, il exige le respect des vacances de printemps.
À la suite de ses annonces sur le soutien scolaire pendant les vacances, les fédérations de l’Éducation et la FCPE ont adressé un courrier commun au ministre.
Classes à examen en 2020
A l'étranger, le plus gros problème va être lié à la reprise ou non des cours avant la fin de l'année scolaire.
Vous trouverez l'ensemble des dispositions mises en place par le ministère à l'adresse : https://www.education.gouv.fr/bac-brevet-2020-les-reponses-vos-questions-303348
mercredi 1 avril 2020
Fermetures jusque quand ? Bac ou pas bac ?
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/03/31032020Article637212379588026743.aspx
mardi 24 mars 2020
Retour en Italie
Un décret vous impose de rester en quarantaine pendant 14 jours et vous oblige à le déclarer à votre ASL et à remplir un formulaire spécifique.
Réunion AEFE du 19 mars
Pour les établissements fermés ou sur le point de l’être, nous rappelons que les enseignants ne sont pas tenus de se rendre quotidiennement dans leur établissement, leur présence n’est pas obligatoire. Il peut être demandé à certains collègues de venir, quand toutes les conditions de sécurité sont réunies, pour aider à la mise en place de la continuité pédagogique. Une fois organisée, il n’y a plus de raison d’être présent dans l’établissement.
En ce qui concerne les calendriers scolaires: suite à nos diverses interventions sur le sujet, l’AEFE a rappelé aux établissements le cadre à respecter pour ce genre de procédure. Ainsi, il a bien été précisé qu’il n’y aurait pas de changement de calendrier scolaire pour des raisons pédagogiques, à partir du moment où la continuité pédagogique est assurée. Seule une raison impérative de sécurité peut être invoquée par le poste diplomatique, en liaison avec le chef d’établissement, pour justifier un tel changement.
Au niveau de la situation administrative des personnels, la grande majorité d’entre vous a du recevoir une autorisation exceptionnelle d’absence pour régulariser cette situation inédite (si ce n’est pas le cas, ne pas hésiter à nous contacter). Par rapport à ces autorisations se pose le cas de figure des collègues qui sont aujourd’hui en France et qui devront rentrer dans leur pays d’exercice au moment de la réouverture de leur établissement. Dans cette situation, les collègues se trouvant dans l’impossibilité de rejoindre leur pays d’affectation seront couverts par un ordre de mission (avec intégralité du salaire). Pour cela, les collègues concernés doivent se faire connaître et régulariser leur situation auprès de la DRH à l’adresse suivante (gestion.aefe@diplomatie.gouv.fr).
Nous avons également abordé les difficultés rencontrées par certains personnels, pas seulement sur le plan sanitaire mais aussi sur le plan sécuritaire. A l’heure actuelle, l’AEFE conserve ses principes généraux en matière de retour en France. Des personnels (en particuliers les personnels vulnérables) peuvent, à titre individuel, demander une dérogation à cette règle (pour cela, il faut se rapprocher du proviseur). Ensuite, une étude au cas par cas sera effectué. Sinon, de façon générale, ce sont les ambassades qui prennent les décisions de maintien ou non de l’ensemble des ressortissants français dans le pays. A ce propos, une attention particulière est portée par les postes diplomatiques se trouvant dans les zones plus sensibles, et des décisions de rapatriement pourraient être prises si ces mêmes postes diplomatiques le jugent nécessaire.
En matière d’aide aux personnels, l’Agence étudie la possibilité d’élargir les dispositifs existants en matière de soutien psychologique (comme ceux proposés à Pékin ou dans certaines zones d’Afrique). A ce propos, nous souhaitons rappeler ici aux collègues qu’il n’est pas nécessaire de se mettre de pression supplémentaire. Personne ne doute (et le message de l’AEFE allait très clairement dans ce sens) de l’investissement et de l’engagement sans faille de chacun d’entre vous pour assurer au mieux vos fonctions. Alors, préservez-vous et usez de votre droit à la déconnexion.
Enfin, nous continuerons à vous tenir informés dès que nous aurons de nouveaux éléments en notre possession. Bon courage à toutes et tous.
samedi 21 mars 2020
Ressources et idées pour assurer la continuité pédagogique
A utiliser sans modération.
https://ecolededemain.wordpress.com/2020/03/08/ressources-et-idees-pour-assurer-la-continuite-pedagogique/
Cliquer sur le lien ci-dessus pour accéder à ce blog.
vendredi 20 mars 2020
Fermeture administrative des établissements français en Italie
L'ensemble des professeurs de ces établissements assurent avec un très grand professionnalisme une continuité pédagogique, un travail à distance avec leurs élèves.
Beaucoup d'entre vous se posent des questions sur différents sujets. Certaines des réponses seront publiées comme article de ce blog. Mais nous ne pouvons que vous inviter à vous inscrire au forum que le SE-UNSA en Italie vient d'ouvrir afin d'échanger entre nous tous, de façon plus rapide, efficace et plus conviviale.
Une de ces questions concerne l'obligation de présence en Italie. La réponse est NON. Beaucoup d'entre nous sont d'ailleurs confinés dans les pays où ils se trouvent et ne peuvent pas forcément rejoindre leur domicile italien. L'AEFE, a communiqué sur le sujet :
"Pour ces collègues, l’Agence a établi ou établira des autorisations exceptionnelles d’absence qui couvriront la période de confinement ou de fermeture de l’établissement. Il s’agit simplement d’une mesure permettant de couvrir administrativement les personnels. Nous précisons que cette mesure n’aura aucune incidence sur le salaire de nos collègues concernés (pas de jour de carence non plus).
Pour les personnels de droit local, les mêmes mesures seront appliquées dans le respect des législations de chacun des pays impactés.
Pendant la durée de cette absence exceptionnelle, les enseignants sont invités à exercer leurs fonctions à distance et veilleront à respecter les préconisations sanitaires figurant sur le site internet de l’AEFE, sous réserve du respect des recommandations des autorités sanitaires locales."
En ce qui concerne les obligations de mise en place de la continuité pédagogique, le SE-UNSA Italie rappelle quand même qu’à l’impossible nul n’est tenu. Le contexte est suffisamment compliqué pour faire subir une quelconque pression sur les personnels. Nous cessons de répéter : il faut faire confiance à nos collègues, à leur professionnalisme et à leur engagement.
Enfin, à l’instar de ce qui se passe aujourd’hui en France, les enseignants restent mobilisables dans un cadre raisonnable.
En cas de difficulté, n'hésitez pas à nous écrire au se.unsa.italie@gmail.com